J’ai obtenu mon doctorat en ingénierie des systèmes en cosupervision de Mines ParisTech, en France, et de la faculté d’ingénierie de Gênes, en Italie. Ma thèse porte sur l’optimisation d’une chaîne d’approvisionnement en hydrogène vert et le développement de systèmes d’aide à la décision pour la sélection de sites potentiels de production d’hydrogène à partir de sources renouvelables. L’une de mes contributions principales a été la conception de modèles d’optimisation complets pour la planification stratégique et le fonctionnement optimal de postes de ravitaillement en hydrogène. Après avoir terminé mon doctorat, j’ai travaillé comme assistante de recherche au département d’informatique, de bio-ingénierie, de robotique et d’ingénierie des systèmes de la faculté d’ingénierie de Gênes. J’y ai élaboré des approches de la théorie du contrôle distribué pour les systèmes en réseau. Puis en 2013, je me suis jointe au Département de génie électrique de l’École de technologie supérieure (ÉTS), à Montréal, en tant que chercheuse institutionnelle. Là, mes principales activités de recherche concernaient le développement de modèles d’optimisation pour les systèmes électriques et les systèmes basés sur les énergies renouvelables.

En 2017, je me suis jointe au Département de mathématiques et de génie industriel de Polytechnique Montréal, où je travaille actuellement comme professeure associée. Je m’intéresse particulièrement à la théorie des algorithmes d’optimisation distribuée et à leurs applications relatives aux microréseaux, aux bâtiments intelligents et aux infrastructures de recharge des véhicules électriques. Mes champs de recherche comprennent aussi le développement de techniques d’apprentissage automatique pour la gestion de l’énergie dans les bâtiments et pour la recharge intelligente des véhicules électriques. En outre, je m’intéresse à la modélisation technico-économique et à la planification opérationnelle des systèmes basés sur les énergies renouvelables, de la réponse à l’appel de puissance et du transport électrique.

La raison principale pour laquelle je me suis jointe au GERAD est la possibilité de développer mes collaborations avec ses membres et d’élaborer de nouveaux projets communs. Je souhaite aussi permettre à mes étudiant.e.s de mieux comprendre diverses facettes de leurs recherches en augmentant leurs interactions avec d’autres étudiant.e.s diplômé.e.s et en participant régulièrement à des séminaires et des conférences. Cela leur donne de belles occasions de discuter de leurs recherches avec des spécialistes de renommée internationale et, surtout, de rencontrer des visiteurs.euses et d’autres étudiant.e.s en vue de développer leur réseau de contacts.