C’est avec grand plaisir que je me présente à la communauté du GERAD. Pour commencer, je suis né au Cameroun, où j’ai fait la majeure partie de mes études, y compris une maîtrise en mathématiques appliquées. Ensuite, j’ai eu la chance d’être sélectionné par l’Institut Africain des Sciences Mathématiques pour suivre un programme d’études supérieures en mathématiques en Afrique du Sud pendant un an. Après, j’ai obtenu une deuxième maîtrise dans ce pays, à l’Université du Witwatersrand, puis un doctorat à l’Université de Lancaster, Royaume-Uni.
Mon tout premier contact avec le GERAD remonte à 2014. J’ai alors eu la chance d’obtenir l’une des deux bourses postdoctorales du Groupe, ce qui m’a permis de travailler avec le professeur Miguel Anjos. Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je réintègre cette communauté de recherche. Jusqu’à présent, mon expérience en recherche a porté sur le développement de méthodologies de solution pour certaines classes de problèmes d’optimisation combinatoire, et sur la conception de modèles et d’algorithmes pour des entreprises dans divers secteurs, dont l’énergie, la gestion du trafic aérien, la logistique, la transformation alimentaire (thé, sucre) et les mines.
Ces derniers temps, mes recherches se concentrent, d’une part, sur le développement de méthodologies pour les problèmes d’optimisation quadratique binaire et leurs applications. J’utilise principalement des techniques telles que les plans de coupe, le branch-and-cut, la programmation dynamique et l’heuristique déterministe. D’autre part, je me penche aussi sur l’utilisation de l’optimisation mathématique pour résoudre le problème du gaspillage alimentaire au niveau des consommateurs·trices. Dans le cadre de ce projet, je développe un cadre d’optimisation mathématique qui permettra aux gens de prévenir et de réduire le gaspillage alimentaire sans avoir à modifier radicalement leurs habitudes alimentaires ou leur mode de vie. Ce projet devrait avoir pour effet de soutenir certains objectifs de développement durable des Nations unies.
En tant que nouveau membre du GERAD, je suis ravi de pouvoir partager mon expertise et envisager des collaborations avec d’autres membres en matière de recherche.